• Post category:RSE
marches

6 semaines pour partager avec vous 6 étapes d’une démarche RSE structurée et pilotée.

Pour une entreprise, se saisir du sujet de sa responsabilité sociétale et la formuler ainsi constitue un formidable accélérateur de transformation de l’entreprise. Transformation culturelle. Transformation du business model.

Entreprendre une démarche RSE permet de penser son activité de façon plus inclusive, parfois plus locale, plus respectueuse des environnements et des écosystèmes interconnectés à l’entreprise.

Si cette prise de conscience et cette transformation sont parfois le résultat d’une crise brutale : financière, économique, sociale, de sens… A l’inverse, mettre en œuvre sa stratégie RSE se fait de façon transparente, progressive, évolutive et dans une logique d’amélioration continue.

A ce titre, évaluer ses progrès et communiquer sur sa démarche sont les dernières étapes incontournables à ce projet.

Evaluer

blueprint

Les objectifs de cette évaluation sont à la fois de mesurer l’état d’avancement du plan d’actions, les freins et obstacles rencontrés, les éventuelles actions correctives à mettre en œuvre rapidement et les axes d’amélioration à différentes échéances.

note : je ne traite pas ici des entreprises assujetties à la Déclaration de Performance Extra Financière qui doit être visée par un organisme tiers indépendant

Ce dispositif d’évaluation peut prendre des formes variées :

La formalisation et le suivi du tableau de bord au sein duquel les indicateurs RSE ont été renseignés. Un tableau complété par un reporting des actions correctrices mises en œuvre et enrichi au fil du temps de nouveaux indicateurs, à mesure que toute l’organisation progresse sur les objectifs qu’elle s’est fixées.

L’évaluation peut bien entendu également être confiée à un tiers, garant de l’objectivité de l’analyse et facilitateur d’une prise de recul, plus difficile à avoir pour les acteurs de l’entreprise engagés au quotidien dans la démarche. Les évaluateurs suivent en général les lignes directrices des référentiels faisant autorité en matière de RSE, notamment ISO 26 000.

En revanche, cette évaluation peut être mise en œuvre que vous ayez ou non pris la décision d’encadrer votre démarche dans un référentiel (ISO 26 000, Label Lucie, B Corp, etc.). Bien entendu, dans ce cas (labellisation en cours), l’évaluation par un auditeur fait partie intégrante de la démarche même de labellisation.

Comme posé dès l’étape de diagnostic, la question du choix d’un référentiel est impactant. Il me semble important d’étudier systématiquement cette option quel que soit le label ou l’organisme retenu car elle a l’avantage de poser un cadre structurant en amont et ensuite tout au long de la démarche.

Pour votre organisation cette évaluation vous permettra :

  • De poser un regard objectif sur votre plan d’actions et son bilan à date
  • De vous situer par rapport aux autres entreprises de votre secteur
  • De donner de la fierté et de continuer à booster l’engagement des équipes quand les résultats arrivent

Enfin, engagé dans votre démarche de responsabilité sociétale, encouragez vos fournisseurs à vous transmettre leurs propres évaluations. Les achats responsables font bien évidemment partie de votre périmètre de responsabilité. Vous participez également ainsi à étendre le rayonnement de votre engagement.

Communiquer

micro

Si la communication en interne a déjà été évoquée, la communication externe ne doit pas être négligée. Au regard des efforts engagés dans votre démarche, il est important de valoriser vis-à-vis de vos clients et de vos parties prenantes l’ensemble des bonnes pratiques mises en œuvre.

Il arrive souvent que les entreprises hésitent à communiquer leurs progrès compte tenu des zones qui restent encore à améliorer en lien avec leur activité.

A mon sens, il ne faut pas hésiter à communiquer sur l’ensemble de votre démarche : vos succès et vos axes d’amélioration. Le point essentiel est (encore une fois) la transparence.

Une entreprise qui ne communique que sur sa zone de lumière en cachant volontairement sa zone d’ombre s’exposera bien évidemment à un bruit médiatique négatif.

En revanche, une entreprise qui assume le parti de présenter ses succès, ses progrès mais également les points restant à améliorer gagnera en crédibilité et renforcera la confiance qui la lie à ses clients et fournisseurs.

Même les entreprises les plus avancées en matière de RSE telle que Patagonia ou Veja continuent à communiquer très clairement sur leurs axes d’amélioration.

This is it!

montagne

Ce petit guide vous a accompagné (je l’espère !) dans une meilleure compréhension des étapes qui structurent la mise en œuvre d’une démarche RSE au sein de votre entreprise.

J’ai détaillé pour vous : le diagnostic, prioriser les enjeux et définir les indicateurs, formaliser l’engagement de l’entreprise, prévoir un cadre budgétaire, piloter, évaluer & communiquer, le tout dans une démarche constante d’amélioration continue.

Tout au long de ces épisodes, j’ai eu à cœur de vous proposer une approche pédagogique, aussi claire et accessible que possible et de vous encourager à démarrer, quel que soit votre point de départ. J’ai insisté dès le premier épisode sur l’importance de lâcher le dictat de la perfection et de saluer les petits pas…

J’ai terminé chaque publication en vous proposant une nouvelle date et un nouveau thème. Cette fois, c’est Le Shift qui m’offre la conclusion (merci à eux !).

Think big, start small, but start bordel

Le Shift